Simile a un dio mi sembra quell'uomo
che siede davanti a te, e da vicino
ti ascolta mentre tu parli
con dolcezza
e con incanto sorridi. E questo
fa sobbalzare il mio cuore nel petto.
Se appena ti vedo, sùbito non posso
più parlare:
la lingua si spezza: un fuoco
leggero sotto la pelle mi corre:
nulla vedo con gli occhi e le orecchie
mi rombano:
un sudore freddo mi pervade: un tremore
tutta mi scuote: sono più verde
dell'erba; e poco lontana mi sento
dall'essere morta.
Ma tutto si può sopportare...
Saffo, VII a J.C.
Incantesimo
griffonné par
Mariouma
15 novembre 2007
Libellés : poesia greca
4 ripostes trèès percutantes:
"Ma tutto si può sopportare..."
Sicouro que si!!!!
ce n'est que des nuages qui passent;)
"Ma tutto si può sopportare..."
lo spero per te ;)
@transit, yoyo
:) grazie
tutto e a posto
ho amato questa poesia
non parla di me :)
ah ah... la belle Sapho de Mytilène... je crois bien que c'est l'une des premières poétesses connues de l'humanité, la première en tout cas connue dans le monde méditerranéen. :)
J'adore l'illustration : c'est le portrait peint d'une jeune femme de Pompéi. Ce qui est relativement exceptionnel c'est de représenter une femme comme une personne lettrée, avec le stylet et les tablettes de cire ; généralement la femme aisée est plutôt représentée en train de s'adonner aux soins de son corps, entourée de ses domestiques. Là on a donc quelque chose de plus original et qui fait en fait pendant à la représentation peinte du mari, qui, lui, porte un rouleau contenant des oeuvres de Platon. C'est donc un couple de lettrés où la femme est mis graphiquement sur un pied d'égalité avec son époux à travers la représentation d'activités intellectuelles.
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