Main divine

En réponse à Ice et à Mils.
qui dit mieux?

Des mots, des chapitres et des livres

Aujourd’hui, j’ai pu aligner les mots.

Aujourd’hui, c’est jour de fête.

Victoire

Aujourd’hui, c’est une victoire sur le néant, la détresse, l’impuissance.

Aujourd’hui, j’ai pu aligner des mots et j'ai osé regarder en avant.

Aujourd’hui, j’ai réappris à marcher comme un enfant.

Aujourd’hui, j’ai pleuré à chaudes larmes pour y être arrivée.

J'ai osé


Aujourd’hui, j’ai pu me regarder dans une glace sans me détester.

Aujourd’hui, je suis enfin fière de moi.

Et demain, ça sera le commencement d’un chapitre, d’un livre, d’une nouvelle étape, du reste de ma vie.

Avec le sourire jusqu'aux oreilles.



let's get lust


Panne technique


Je tourne en rond et cette question lancinante me martèle l’esprit.

Que faire ?

Je vais droit dans le mur et j’y consens, docilement, résignée, presque impatiente que ça arrive, impitoyable.

Je ne fais rien pour y remédier, pire, je me regarde couler et j'en applaudis presque des deux mains "vas-y, crève!".

Le compte à rebours est enclenché depuis longtemps, les échéances approchent, les intérêts en jeu sont énormes et moi, je me laisse aller, je rêvasse, je me ronge les ongles, je m’enfouis la tête dans le sable (spécialité de la maison) ou je m’auto-flagelle, je fais mon héroïne tragédienne, et le temps passe

Le temps n’a que faire de mes petits états d’âme, les échéances non plus.

Et je n’y peux rien. Je n’y peux rien. Je résiste mais je n’y peux toujours rien.

C’est plus fort que moi.

Enorme panne technique.

ENORME !!!

Un truc a du se briser à l’intérieur et je ne trouve pas l’origine du problème. Même pas pouvoir réparer. Ça résiste et ça colle comme une sangsue. Ça suce jusqu’à la moelle épinière.

Pénible et autodestructeur.

j'ai pourtant crié, crié mais ça n'y change rien.

masochiste. on fait avec.

Je n'ai qu’à regarder les plus belles opportunités s’en aller, les unes après les autres, jusqu’à ce qu’il ne me reste que mes yeux pour pleurer (autre spécialité de la maison).

Que faire ?

Je me demande si une bonne paire de claque dans la gueule ne me ramènerait pas dans le droit chemin. Les autres ont gueulé, m’ont amadoué, essayé de comprendre, m’ont mené la vie dure, fait plein de promesses, câliné, cajolé et puis, ils ont laissé tomber.

Je suis une cause perdue d’avance.

Le système est en faillite. Direction : le dépôt de bilan avec allégresse, le visage dans la boue(pour ne pas dire autre chose) avec panache.

Que faire ?

M....!



Si on jouait à prendre le train en marche

Pas de panique, voici les textes depuis le début du jeu (concept) pour ceux qui ont perdu le fil de l'histoire :)


Mariouma

Ils se regardent, indécis. La tension monte. Il se passe la main dans les cheveux nerveusement. Elle sent qu’il commence à paniquer.

-calme-toi, cela ne va pas se passer comme ça, dit-elle d’une voix glaciale.

-et s’il parle, que va-t-on faire ? si……si… répondit-il en triturant son paquet de cigarettes.

-il ne parlera pas, il n’en aura pas l’occasion, on le fera taire avant !

et une fois pour toutes.

Il la regarde, interloqué, se diriger vers le sofa, s'assoir et s'en allumer une calmement, le regard brillant de rage froide.

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Loup des steppes

Il prend son paquet de cigarettes et il se rend compte qu'il est vide. Il cherche dans ses poches, il trouve une cigarette égarée. Il l'allume avec son Zippo, l'unique héritage qu'il a reçu de son oncle, avant d'être terrassé d'un cancer du poumon. Il n'a jamais eu de parents, ni de famille, sa seule famille était cet oncle, qu'il aimait bien. A chaque fois, qu'il utilise ce briquet des flashbacks viennent le harceler et le submerger de souvenirs, de pensées...Mais cette fois, pour la première fois il n'a rien vu de ça, il n'a vu que le feu consumer ce bout de cigarette humide et il a même entendu le bruit du craquement de la feuille sous l'effet du feu. On dirait que d'un coup la rage a amplifié tout ses sens! Plus animal que jamais, il l'a regarde d'un œil et l'invite d'un mouvement de tête à venir à ses côtés. Il la fixe longuement, met sa main derrière sa tête, avec une douceur et tant de force à la fois comme s'il l'étranglait, elle aimait ça...Ils se sont embrassés, à un moment ils ont tout oublié...Puis il s'est levé, s'est dirigé vers ce corps qui git parterre, lui donne un dernier coup de pied à la tête et commence à tout mettre en feu...

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As N°1

Elle, stupéfaite, regarde la scène. Elle ne sait plus comment réagir, se taire ? Crier ? S'échapper ? Elle ne comprend rien à ce qui se passe. Elle panique, alors qu'elle veut bien lui demander pourquoi il fait ça... ça ne fait qu'aggraver la situation et compliquer les choses. Il la prend d'un coup de main et la tire en courant vers l'extérieur. Laissant la maison en feu et le cadavre brûler. L'endroit puait les cendres. Elle sait depuis toujours que cet homme a une attitude bizarre, des comportements toujours inattendus, il est imprévisible... Elle a déjà vu la mort à plusieurs reprises. A chaque malentendu qui se passe entre eux, c'est le désastre. Elle ne pourra jamais oublier la fois où il l'a emprisonnée 4 jours sans nourriture dans une cave sombre et humide... Mais elle ne pouvait pas se passer de lui ni de ses délires. Lui non plus d'ailleurs, elle est son unique confidente, sa présence le rassure plus que tout... Ils courent tous les deux vers l'extérieur. Il fait noir, ils ne se doutent de rien. Personne ne pourra les remarquer à une heure aussi tardive, mais surtout à un endroit coupé du monde. Ils sont montés dans la voiture. En s'éloignant de la maison, un contrôle policier arrête la voiture pour un contrôle papier...

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Pink

Les feux naissaient de partout, les flammes avalaient, l’avalaient... Assis à côté d’elle il sentit un grand besoin de vide, une envie de succomber à la mort… Il se rappela soudain cette dame au visage craquelé, à l’âme esseulée : sa mère ; celle qui est morte dans les plus grandes souffrances dans l’indifférence des vastes allées d’un hôpital, il ne l’avait pas visitée, de peur de sentir, de peur d’être touché par cette fin qu’il détestait et respectait en même temps.

Il la regarde souriante et son sourire prend soudain cet air maléfique, son visage noircissant au fur et à mesure que les flammes brillent... Une impulsion de mort le transperce... Et s’il la tuait ? Comment s’y prendre ? Un poison ? On dit que mourir empoisonné est atroce. il sent cette souffrance couler au creux de son corps et ça lui procure une sensation de plénitude... Il l’a fait avant ce rêve, là ou il marche sur une fine passerelle qui craquelle et où il regarde le gouffre en bas pour s’emplir de ce vertige, c’est alors qu’il se rappelle qu’il a toujours aimé les sensations fortes. Il lève sa tête, la regarde ; elle sourit encore et le mouvement des flammes se projette sur ses dents blanches, des dents de loup, fortes et tranchantes, tout comme son vieux couteaux suisse, offert par son premier amour à la saint Valentin, drôle de cadeau !

« Vos papiers s’il vous plait ! » Elle tremble. « Les papiers de la dame ! » « Je vais vous demander de descendre de la voiture ! » Le policier fait un signe de la main et des lumières approchent… Il pense qu’il devrait appuyer sur l’accélérateur, un démarrage à l’américaine ; digne des plus grands films… Deux policiers approchent de plus en plus. « Mr le policier, s’écrie-t-elle soudain, à l’aide ! Il m’a kidnappée !!! » Il la regarde, un sourire au coin de la bouche, Il s’y attendait ; Il appuie alors sur l’accélérateur : « ils ratent vraiment quelque chose ces réalisateurs hollywoodiens ! Ha ha ha ! » La voiture est loin, les rires et les cris s’entremêlent et résonnent fort au creux de la nuit… Elle demande "On est suivis ?"

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MAD

- « Je m’en occupe. Très drôle le coup du kidnapping ! »

Leurs regards se croisent, déterminés, les rires fusent à nouveau, saccadés, forts, forcés, empreints d’un mélange sournois de jouissance, de puissance et de peur savoureuse et inavouée, le cocktail idéal de l’excitation. Sami accélère, sûr de lui, il connaît le coin par cœur, il va les conduire à l’erreur fatale. Il y a ce virage à peine à quelques kilomètres de là, ce n’est plus qu’une question de minutes. Il est le maître du jeu. Hollywood, tu parles, que du carton pâte !

Il s’est maintenant arrêté de rire, concentré sur la route qui se déroule devant lui avec une étonnante facilité, comme si elle se donnait, complice. Ses sourcils froncés, ce petit mouvement nerveux au coin de la lèvre, son menton qui de temps à autre se crispe, laissent deviner qu’il est en pleine réflexion et pleine satisfaction. Un couteau suisse pour la saint Valentin, fallait y penser !

Sara est désormais silencieuse, fascinée, dubitative pourtant. Elle ne lui connaissait pas ce regard. Il ne l’a jamais regardé comme ça auparavant. Il y avait du mépris, elle en est certaine. Elle est habituée à leurs jeux de domination, chacun à tour de rôle jouant la soumission, elle sait la violence de ses yeux, la puissance de ses mains, la cruauté de ses mots. Mais ce regard là… Sa réflexion est interrompue par la sonnerie de son portable, elle décroche. Son visage se fige, sa main retombe sur ses genoux, elle ferme son portable sans rien dire.

« Qui c’était ? »

« C’était lui, il n’est pas mort ! »

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Renzo

"Quoi!Ce fumier n'est pas mort!"

"Ce fumier est quand même mon père"!

"Non Sara, ne me dis pas que tu as des regrets, pas toi!"

Elle le regarda fixement pendant quelques secondes. Elle prit ensuite son étui à rouge à lèvres et s'appliqua le stick nerveusement tout en regardant dans le rétroviseur de la Hotchkiss.

Sara éprouve tout à coup un sentiment qu'elle n'a jamais éprouvé. Elle prend conscience du monde qui l'entoure, de la réalité. Elle ressent ce sentiment de plein fouet, en plein visage.
Voilà près de 5 années qu'elle vit avec Sami. 5 ans qu'elle navigue entre amour fou, haine et sauvagerie des instincts. Jusqu'à ce jour......Jusqu'à ce jour où par un froid après midi de novembre, elle lui a dit oui.
Oui à un projet terrible, cauchemardesque, satanique...

Elle a dit oui au parricide par amour, par perversité, par dégôut d'elle même peut être. Elle a dit oui à cette forme ultime de sacrilège.
Oh oui! Il sait y faire le beau Sami. Le sami au regard troublant qui fait tourner la tête des filles.
A chaque fois, il remettait le sujet sur la table.

"Faisons le venir dans la villa des collines et tuons le"disait-il. Comme si il s'agissait de tuer un animal.
Il rajoutait avec un plaisir carnassier :"On tue le vieux et à nous le fric, les voyages, les belles voitures et les beaux vêtements".
Pour lui, fracasser la tête d'un producteur d'Hollywood était un acte sanitaire. Pour lui, foutre le feu au père de Sara c'était à la fois vider un tiroir caisse et se débarasser d'un de ces types qui faisait danser les autres à coup de liasses de dollars.
Elle comprenait maintenant. Sami n'était pas Robin des bois. En voulant tuer Clyde McIntosh, son père, il assouvissait un vieux désir. Celui de se venger des riches, de ceux qui avaient ruiné ses parents et qui avaient laissé sa mère agonisante dans un hôpital miteux. Le zippo de son oncle lui avait servi d'aide mémoire, de souvenir ambulant,il devait être aussi l'instrument de sa vengeance.
Et cet argent qu'il pensait maintenant posséder, il voulait le jetter à la gueule du gotha d'Hollywood. Il voulait le jeter au visage de cette cour de réalisateurs hypocrites qui n'avaient voulu d'elle comme actrice que parce qu'elle était la fille du riche et puissant patron de la MCA.

Elle eut soudain envie de vomir. Elle demanda à Sami d'arrêter la voiture. Elle faiblit en descendant et se laissa tomber dans les hautes herbes du bas côté. Elle crut trouver dans la fraîcheur des feuilles un réconfort, elle resta prostrée un long moment la tête enfouie dans les genoux. Elle releva enfin la tête, Sami la regardait son couteau à la main.

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Carpe diem


Pendant quelques secondes, elle a eu du mal à comprendre ce qui lui arrivait...Elle savait pertinemment que Sami avait ressenti ses doutes, et qu’il est capable de lui faire du mal, à elle aussi, si elle ne le suivait pas...Elle réalise qu’elle s’est rendue complice de l’assassinat de son père, et qu’elle ne pouvait plus faire marche arrière maintenant. Sami se tient toujours debout face à elle, le couteau dans la main, menaçant. Elle réfléchit un instant et puis, comme si elle avait finalement choisi son camp, elle se elève, fixe ses yeux brillants et lui dit d’un ton sec:

- Il faut que tu retournes finir ton travail. Il m’a appelé, il est donc encore vivant. Il ne faudra pas qu’il parle. Tu comprends? Il ne faut pas qu’il parle!

Il la regarde intensémment, rassuré par ses dernières paroles. Puis il l’attrape du bras, et sans dire un mot, la fait monter dans la voiture et fait demi-tour. Elle reste silencieuse. Silencieuse mais seraine. Elle n’avait aucun sentiment de culpabilité. Des doutes, mais pas de la culpabilité. Elle n’a jamais été proche de ce père qui n’était pas présent pour elle, ce père qui ne pensait qu’à sa carrière, qu’à l’argent. Sami a comblé cette absence du père depuis qu’elle l’a connu. Lui au moins, il lui parle, il se soucie d’elle et pense à elle. Elle n’est pas prête à retomber dans la solitude. Il faut qu’elle le soutienne. Il faut qu’elle assume son choix, pour une fois...

La route est longue. Sami choisit de contourner la route principale pour éviter de rencontrer les policiers qu’ils ont fuit. Il conduit les phares éteints. Tout était noir devant eux, seul le faible reflet de la lune éclairait leur chemin. Et puis soudain, il rompt le silence:

- Appelles ta mère, demandes lui si ton père a essayé de la joindre, rassures-là et dis lui de n’appeler personne.

Elle exécute, sans dire un mot. Sa mère ne répond pas au téléphone. Elle retente le coup. Pas de réponse. Elle regarde Sami, toujours concentré sur la route. Mais comme à son habitude, il ne dit rien. Il réfléchit. Ca la rassure...

Ils sont arrivés. Sami arrête la voiture loin de la porte d’entrée. Il éteint le moteur. Grand silence. On n’entendait plus que le soufle du vent. Une partie de la maison fumait encore, mais le feu était éteint. Elle apercoit de loin une voiture garée devant la maison. Une autre voiture, pas celle de son père. Elle le signale à Sami, sans dire un mot, juste en pointant vers la voiture. Il prend son couteau, ouvre doucement la portière. Elle l’imite. Ils avancent prudemment vers la maison. En se raprochant, ils reconnaissent la voiture. C’est celle de sa mère...


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Troubadour


J’appuyai sur « PAUSE »

Je fus subitement pris d’une nausée et d‘un vertige indéfinissables. Pourtant j’étais là, bien confortable dans mon fauteuil dont le moelleux m’enveloppait presque le cerveau.

Je déposai la télécommande sur la table et me levai. J’avais besoin d’une bouffée d’inspiration froide pour me rafraîchir l’intérieur du crâne. J’ouvris la fenêtre et offrit ma tête aux flocons de neige.


Quelqu’un avait glissé ce dvd sous ma porte ; j’avais pensé à un cadeau secret de la part de l’un de mes élèves très épris actuellement des films d’actions avec des effets spéciaux à en couper le souffle. Mais le film avec sa simplicité est doté d’un réalisme tranchant… Et ce crépitement dans mes neurones me dit que j’ai une impression de déjà vu, voire même de déjà vécu.


Lors de mes dernières séances chez mon psychiatre, celui-ci m’avait hypnotisé, dernier recours pour dévoiler quelques morceaux de ma mémoire perdue mais sans succès, toutes les tentatives étaient vaines. Je ne me souvins de RIEN. Lui-même, je l’avais senti, avait perdu espoir et m’a gentiment convaincu de saisir cette nouvelle chance de revivre après mon accident et de recréer ma nouvelle palette de souvenirs.



L’envie de vomir persistait, je courus vers les toilettes et les scènes du film défilèrent à nouveau… Je ne comprenais plus rien.

Je passai vite faite ma tête sous le robinet dans un dernier essai pour éliminer le malaise avant de regagner mon fauteuil.

Je me répétai une dernière fois ma phrase salvatrice : Je suis encore vivant malgré le long tunnel de coma que j’ai traversé, c’est l’essentiel.

J’appuyai sur « PLAY ».


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La suite :

7.24faubourg
8.Ulyssen
9.Kiffegrave
10.Shadow
11.Lakist
12.Sleemane
13.Khannouf
14.Alae
15.Ice
16.Boukhornine
17.Mani

بايّ في زمانو

وأبوك إتقيّمو


راحة و إستجمام

Le marchand de rêves


La manière dont tu prononces mon nom
Fait frémir mon cœur.
L’armure de glace craquelée
Se rompt à tes pieds.
Ton regard m’enveloppe
D’une douce chaleur
Et en ta présence
Je rends les armes.
En ta présence,
les autres s'évanouissent
et le temps s'estompe.

J’aurais tant aimé pouvoir
Te serrer contre moi.
J’aurais tant aimé pouvoir
Repasser ma main sur ta joue
Te planter un baiser sonore
Sur l'épaule
Et te dire combien
Je suis surprise de constater
Que tu m’avais manqué.

Tu m’aurais tenu la main
Et caressé, doucement, les cheveux
En me disant combien ma peau
Te semblait encore plus douce
Et mes yeux plus brillants
Et que tu n’as pu t’empêcher
…..
Et que rien ne pourrait jamais
Effacer
…..




Et je me suis réveillée.


Beau, tu es
Beau et lumineux
Comme un chant profond
Et glorieux,
Comme un rêve
Doux amer, enfoui
Étrangement familier
Et usé jusqu’à la trame
Qui revient, lancinant,
Me rappeler
Que le marchand de rêves ne faisait que passer.


Centre de tri

Compteur

La boîte à tralala

Quelques rêveurs de passage