موش سوّد وجهك ولّي فحّام
Libellés : ballade et découverte , mon opinion tout court , wou bleda werkeka
L'écho du corps
cède-moi ton cerveau
ta cédille ta certitude
cette cerise
cède-moi cette cerise
ou à peu près une autre
cerne-moi de tes cernes
précipite-toi
dans le centre de mon être
sois le cercle de ce cercle
le triangle de ce cercle
la quadrature de mes ongles
sois ceci ou cela ou à peu près
un autre
mais sois-moi précède-moi
séduction

entre la nuit de ton nu et le jour de tes joues
entre la vie de ton visage et la pie de tes pieds
entre le temps de tempes et l’espace de ton esprit
entre la fronde de ton front et les pierres de tes paupières
entre le bas de tes bras et le haut de tes os
entre le do de ton dos et le la de ta langue
entre les raies de ta rétine et le riz de ton iris
entre le thé de ta tête et les verres de tes vertèbres
entre le vent de ton ventre et les nuages de ton nu
entre le nu de ta nuque et la vue de ta vulve
entre la scie de tes cils et le bois de tes doigts
entre le bout de tes doigts et les bout de ta bouche
entre le pois de tes poils et la poix de ta poitrine
entre le point de tes poings et la ligne de tes ligaments
entre les pôles de tes épaules et le sud-est de ta sueur
entre le cou de tes coudes et le coucou de ton cou
entre le nez de tes nerfs et les fées de tes fesses
entre l’air de ta chair et les lames de ton âme
entre l’eau de ta peau et le seau de tes os
entre la terre de tes artères et le feu de ton souffle
entre le seing de tes seins et le sein de tes mains
entre les villes de ta cheville et la nacelle de tes aisselles
entre la source de tes sourcils et le but de ton buste
entre le musc de tes muscles et le nard de tes narines
entre la muse de tes muscles et la méduse de ton médius
entre le manteau de ton menton et le tulle de ta rotule
entre le tain de ton talon et le ton de ton menton
entre l’œil de ta taille et les dents de ton sang
entre le pulpe de ta pupille et la serre de tes cernes
entre l’oreiller de tes oreilles et la taie de ta tête
entre le lévrier de tes lèvres et le poids de tes poignets
entre les frontières et le visa de ton visage
entre le pouls de tes poumons et le pouls de ton pouce
entre le lait de tes mollets et le pot de ta paume
entre les pommes de tes pommettes et le plat de tes omoplates
entre les plantes de tes plantes et le palais de ton palais
entre les roues de tes joues et les lombes de tes jambes
entre le moi de ta voix et la soie de tes doigts
entre le han de tes hanches et les halo de ton haleine
entre la haine de ton aine et les aines de tes veines
entre les cuisses de tes caresses et l’odeur de ton cœur
entre le génie de tes genoux et le nom du nombre
du nombril de ton ombre
« Héros-Limite », 1953
Ghérasim Luca
Blason(court poème célébrant une partie du corps féminin datant du moyen âge et XVIeme siècle) d'un poète sans papier.
Libellés : blason , corps , jeux de mots , poésie
Mahdi a fait NAUFRAGE à Mahdia
étreignant la roche
éreinté par les successives rebuffades de la grande bleue
caressé inlassablement par les vagues;
heureux d'être arrivé à bon port
et d'avoir jeté l'ancre pour de bon
n'en déplaise à certains
dont
l'échelle n'a servi à rien.
Elle, elle, elle , ravie qu'il vienne d'aussi loin,
s'est endimanchée
elle avait depuis longtemps abandonné les mots
pour retrouver le toucher, le parfum, la couleur et la matière
de la folle méditation artistique
Je contemplais
la folie
priant pour qu'elle
ne soit pas passagère,
en y prenant gout
et m'en remplissant
le cœur
A suivre......
Libellés : ballade et découverte , élucubrations et folies passagères , jeu de mots , muse , petit poème en prose
Les Djerbiennes
Inspire-moi, Tanit la Tendre, Tanit la Tunisienne,
Quand je chante les Djerbiennes au rythme des tam-tams et tabalas.
Les voilà entrant dans la danse, vases sveltes, un vase sur la tête altière.
Les voilà longues lisses, les Djerbiennes à la tête d'or
Et les hauts dieux d'ébène pour rythmer leurs pas.
Les tam-tams dansent et les tabalas, les tam-tams sous les mains d'ébène dur.
Les voici de soie fine, les Djerbiennes, soyeuses et souples
Et déroulant rythmée leur fuite frissonnante, gracieuse.
Et montent les hosannahs dans la nuit bleue étoilée.
Léopold Sédar Senghor.
Ou peut bien se trouver cet endroit?
Libellés : ambiance tunisienne , ballade et découverte , quelque part en Tunisie
A quel sein se vouer?
C'est le cas de le dire.
Ils ont en tout cas , avec leurs homonymes, un point en commun, de tout temps.
Libellés : association d'idées , petite pesnée marioumyénne
كنت قاعدة قمت نبوس في الحيوط
طْلع بليد ركيك قليل الحياء كيف مولاتو
ما نْفع فيه شي
لا الماء لا الجال لا الشْكاكل
حتى الراجل فِالكارقلّي؛خويا هابط؟؛
Libellés : mon opinion tout court
Dieu et le basket
trouvé ici ici ici...
à découvrir, une bonne rigolade et le blond a de l'humour à en revendre et des réflexions à tomber par terre ;)
Libellés : jeu de mots , pas les miens
Jerba express
ça part dans tous les sens.
Libellés : ambiance tunisienne , ballade et découverte , Jerba
Ta Rita m'a fait pensé à mon Omar
Très chère MADJERBA, ta magnifique Rita (ici) arborant fièrement ses aisselles parfaites et sa plastique de rêve, m'a fait pensé à un type EMOUVANT que cette idiote a jeté comme une chaussette sale.
Omar sentait mauvais?
Perso, même s'il sentait le poisson pourri, je pourrais passer des heures à le regarder.
Tu peux arrêter les recherches, le dos est trouvé. :)
p.s: c'est dingue, ce type se bonifie avec le temps.
Libellés : petite pesnée marioumyénne
En souvenir d'un autre premier Mai
jour férié
Paname encore mal réveillé
premier petit-déjeuner
après nuit blanche affairée
regards, l'un à l'autre, soudés
complètement oublié d'acheter le muguet
belle journée ensoleillée
farniente au Luxembourg
sur les chaises affalés
premiers baisers
le monde s'était arrêté de tourner
y repenser,
aujourd'hui,
le sourire aux lèvres
garder le souvenir en soi
et le fêter
avec juste
Libellés : muse , petit poème en prose
parler le français comme une vache espagnole
jamais entendu parler de cette expression assez marrante
voilà ce qu'il en est
ce qui m'a fait penser à un truc que m'a dit un étudiant dont je tairai la nationalité (pas la peine de se ridiculiser, c'est déjà assez malheureux comme ça):
-puis-je ne pas assister au cours?
-pourquoi? qu'as-tu?
- heu..en fait, je ne peux pas m'assoir, j'ai l'Excuse. (traduisez en un dialecte connu)
-???????????????????????????????????????????.....
ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
Un ange passa,20 secondes à rester interdite..
le sang monte au visage, réprimer son rire, passer du rire aux larmes et se demander comment est-on arrivé là ?
Libellés : mon opinion tout court