Certains s’étiolent
Ombres
De la mémoire de l’oubli
D’autres perdurent au-delà de toute raison
Ephémères éternels
Certains se brisent contre ma tranquille indifférence
D’autres me mettent à genoux
Certains s’évanouissent aux quatre vents
Cendres éparpillés, offerts au néant
D’autres impriment la peau
Se greffent au cœur
Compagnons de route,
Compagnons
D’une vie
Certains se perdent dans la cacophonie générale
Subissent une morte hâtive d’un geste de la main
Agonisent sous un regard placide
D’autres brulent comme des fanions dans la nuit noire
Irradiant du bonheur de l’instant atemporel
Garde-fous contre l’absurde vacuité
Gardiens de la mémoire partielle
parcellaire, à demi-effacée
Authentiques
Primaires
Soldats aberrants
Eventrés
Achetés au rabais
Trop souvent éculés
Vision en monochrome
d’un arc-en-ciel déserteur
Et déserté
Réinventer la couleur des mots essentiels .
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