"Il n'est pas d'idéal auquel nous puissions nous sacrifier, car de tous nous connaissons les mensonges, nous qui ne savons point ce qu'est la vérité"
André Malraux
Vérité, vérité
Libellés : petite pesnée marioumyénne
Les mots pour le dire
Ombres
De la mémoire de l’oubli
D’autres perdurent au-delà de toute raison
Ephémères éternels
Certains se brisent contre ma tranquille indifférence
D’autres me mettent à genoux
Certains s’évanouissent aux quatre vents
Cendres éparpillés, offerts au néant
D’autres impriment la peau
Se greffent au cœur
Compagnons de route,
Compagnons
D’une vie
Certains se perdent dans la cacophonie générale
Subissent une morte hâtive d’un geste de la main
Agonisent sous un regard placide
D’autres brulent comme des fanions dans la nuit noire
Irradiant du bonheur de l’instant atemporel
Garde-fous contre l’absurde vacuité
Gardiens de la mémoire partielle
parcellaire, à demi-effacée
Authentiques
Primaires
Soldats aberrants
Eventrés
Achetés au rabais
Trop souvent éculés
Vision en monochrome
d’un arc-en-ciel déserteur
Et déserté
Réinventer la couleur des mots essentiels .
Libellés : petite pesnée marioumyénne
Journal de bord d'un texte rêvé s'ennuyant comme un rat mort
Et si (ça commence bien ! rien n’est réel)
Et si les mains ne se referment que sur du vide (attention, risque d'atterrissage forcé)
Et si les bras ne brassent que de l’air ( vaut mieux brasser du fric)
Et si les yeux n’ont personne à pleurer (préconiser du Physiol)
Et si le cœur, branlant (appelez un médecin, risque d’infarctus)
Ne serre à aucun contact (resserrer les vis)
Se dessèche comme une pomme pourrie (changer de marchand de légumes)
Obsolète (c’est quoi ça ?une boussole obèse ?)
Caduc (rien trouvé à dire)
Et si le ventre demeure irréversiblement stérile (adoption ?)
Terre aride ( faut arroser ou prier, ça marche aussi)
Mort-né (mes condoléances)
Et si l’univers ne s’arrête même pas à un sourire (il s’arrête déjà pour tellement peu de choses, alors, un sourire)
A un geste (de premier secours ?)
A un rire (rire sans raison est synonyme de manque d’éducation disait b)
Et que les lèvres ne balbutient même pas de nom (réapprendre ou aller chercher dans un dico!)
Et que le regard arrête de chercher inlassablement (trouble de vue)
Une silhouette à peine ébauchée (prendre des cours de dessin)
Et si le corps, mémoire défaillante (faire des mots fléchés)
Ne garde aucune trace aimée (disque dur à changer)
Au point d’oublier le parfum d’une caresse (nez complètement bouché)
D’une…
D’un…
De (qui a volé le reste du texte ?)
D’
Aa.. (leçon d’apprentissage, BBB)
Vestige d’un
Un vocabulaire qui s’est appauvri (vive le libéralisme)
Au lendemain de fâcheuses postures (oh, oh, faire plus de sport)
Sans nom (pas d’identité ? papier d’identité svp, c’est un contrôle de routine)
Quand le reste s’est affadi (y mettre plus de piment)
Et si l’âme, chancelante (arrêter de lire un tas de conneries)
Ne perçoit aucune onde (E.T ?)
Et si on ne conçoit plus le monde que par des … (antennes ?)
Pour se substituer à un …, (fill in the blanks, savait plus quoi raconter)
Vacuité (voir dico)
Sans nom (pas de carte d’identité ?? foutage de gueule)
Et si… (Dictée pas finie)
Acte de salubrité
D’un état insalubre (discours intellectuellement mas…r…toire, promesse pourtant a été faite de ne plus dire de mots heurtant la sensibilité générale et n'ayant surtout aucun sens)
Vider (verbe du premier groupe)
Vidé (conjugué)
Vidait
Vidons
Videz
Vidage ??? ( ????, néologisme acharné)
Videment ?! (c’est grave, docteur !)
Et si… (Sale manie de dictée non achevée)
Essoufflement (première conséquence)
Evanescence (deuxième, aie !)
Suintement (troisième, beurk)
Sans nom (encore ? au commissariat et que ça saute !!! bizarre, impression de déjà vu)
Avec des si, on… (fill in the blanks et puis merde ! on ne fait rien avec des si)
Et…
Sans nom (mais enfin, elle est ou ta foutue C.I.N ?)
….
Aride. (euh ?! T.V.N.i*)
C'est fou ce qu'on peut publier comme connerie sans aucun intérêt et d'une nullité consommée les jours où on a rien à dire, qui surtout ne représente aucunement un état d'esprit actuel. Masochiste sans le savoir????
Nivellement par le bas
Les mots perdent leur sens, évidés, ne trahissent plus aucune réelle sensation.
J'arrive encore à m'étonner moi-même!
*T.V.N.I : terme volant non identifié.
Libellés : récit fictif
Je passe la balle à Khannouf
Pour ceux qui n'ont rien compris, commencez d'abord par la
Pestant et tirant le chien de la voiture, elle décide de rentrer à pieds. Après tout, ce n’est qu’à 10 à minutes ou plus à pieds, se dit-elle en se rassurant, avant de se rappeler qu’elle était habillée comme une folle dingue moitié nue.
C’était bien sa veine de se retrouver en pleine nuit, sans argent, comme une idiote sur le trottoir trainant un clébard qui ne risquait même pas de lui porter secours en cas de pépin. IL filait aussi vite que l’éclair face au chat hideux et obèse de la voisine du 3ème. Elle a froid et s’arrête pour allumer une cigarette quand elle est aveuglée par un éclat de phares. La voiture s’arrête près à son niveau, la vitre se baisse, un type à l’allure quelconque lui donne du « hé poulette, hé jolie la dame !!!! T’es trop classe pour cette rue, qu’est ce que tu fais là ? C’est le quartier à M…a, ton déguisement est horrible mais montre la marchandise… alors tu montes ? ».
Agrippant les bouts de la ceinture de son pardessus avec force et arborant une mine résolue, elle lui répond que c’est son heure de pause d’une voix outrée, tourne le dos et repart dans le sens inverse le cœur cognant fortement. La voix du type la poursuivit un moment alors elle accélére le pas puis elle se mit à courir.Elle devait avoir fière allure à courir comme une tarée. Elle se surprit à sourire quand même lorsqu’elle s’éloigna assez, tout en faisant un long détour vers chez elle. J’ai une tête de déterrée, les cheveux hirsutes, je suis habillée comme un sac à patate, je traine un chien couard, une cigarette au bec mais j’assure encore, pense-t-elle, à moins que le type soit assez désespéré pour m'accoster…….et l’autre con dort sur ses deux oreilles sans avoir remarqué mon absence.
Un son de moteur s’approchant la donne des sueurs froides. Non, pas encore ! Le véhicule s’arrête et une voix l’apostropha « Madame, c’est un contrôle de papier, arrêtez vous s’il vous plait ! »
Elle se retourne catastrophée, elle est sortie sans papier et le flic la jaugeait d’un œil interloqué.
Elle se dit qu’il devait se demander quelle drôle d’oiseau de nuit c’était et que ça n’allait pas être facile de lui faire admettre la banalité de son histoire. Et merde ! On va faire un petit tour au commissariat, elle le sent. Saloperie de cigarettes !!!
Je passe le relais au faiseur de dentelle
P.s: un petit coucou à la banque nationale du Québec. :)
Libellés : collectivité , récit fictif
Splash
the illusion is that you are simply
reading this poem.
the reality is that this is
more than a
poem.
this is a beggar's knife.
this is a tulip.
this is a soldier marching
through Madrid.
this is you on your
death bed.
this is Li Po laughing
underground.
this is not a god-damned
poem.
this is a horse asleep.
a butterfly in
your brain.
this is the devil's
circus.
you are not reading this
on a page.
the page is reading
you.
feel it?
it's like a cobra. it's a hungry eagle circling the room.
this is not a poem. poems are dull,
they make you sleep.
these words force you
to a new
madness.
you have been blessed, you have been pushed into a
blinding area of
light.
the elephant dreams
with you
now.
the curve of space
bends and
laughs.
you can die now.
you can die now as
people were meant to
die:
great,
victorious,
hearing the music,
being the music,
roaring,
roaring,
roaring.
Charles Bukowski (1920 - 1994).
Libellés : poésie