Ce blog commence à sentir le roussi,
Le torchon brûle entre lui et casse noisette
Une odeur fétide s’élève et lui pique les yeux
Comme une odeur de poisson pourri
Ça part en c..lle
Les notes sont d’une tristesse, d’un pathétique
Le contenu est d’une mièvrerie, pétri de bons sentiments mielleux et niais
Cul-cul et nian nian
Non, casse noisette ne déprime pas,
Non elle ne pleure aucun amour perdu
(encore faut-il les avoir vécu)
Non, elle ne voit pas tout en noir
Et non, casse noisette n'est pas une incurable romantique
au lyrisme mal placé
Que les chansons ne vous trompent pas
Casse noisette ne fait que s’emmerder
A chier
Dans sa petite vie de fille bien rangée
Avec sur le dos, cette bonne vieille étiquette
Que l’on place sur vous à peine la bouche déclose
Qui la serre un peu trop
Aux cheveux bien coiffés et au parcours scolaire satisfaisant
Une fille bien comme il faut,
Le tout jugé à l’aune des valeurs en vigueur
Miauler jusqu’à ronronner
Miaou, miaou
Pour ne pas dire, ba333333
Bonne ou à jeter ?
Respectueuse des valeurs et des traditions
Des us et coutumes
(marre)
Et de bons nombres de superstitions
Des conneries de tout genre à remâcher
Pour la énième fois
Dans un ensemble vide
Hypocrite et fier de l’être
Ensemble ou l’on se perd volontiers
Aux joues rebondies, au visage peinturluré comme une voiture volée
A la tête et aux faces couvertes
Aux seins dénudés et aux cuisses écartées
Comme une terre que des milliers d’hommes ont foulée.
Cet espace, le sien, est le champ d’une presque enterrée
Semant ses petites pierres sur des sentiers
Au sens interdit
Loin des ses petits poèmes en prose de sucre et de vanille parfumés
Parfois, écrits et ânonnés
« Fonds toi dans le décor, ne fais pas de vague
Courbes-toi et fais des courbettes
Des entre-jambes
(Sans trop les ouvrir, ça se fait pas)
Souris bêtement en battant des cils
Et ferme la bouche quand on s’adresse à toi
Ce n’est surement pas par cela que tu brilleras
Vas-y fonds-toi dans ce moule
Ça te va comme un gant
Fais-le, je te dis,
Avec une sorte de masochisme forcené
Ferme les yeux et avale
Quitte à t’étouffer
Tout le monde s’en foutra
Comme de sa première paire de chaussures
Et vas-y qu’on en rajoute, et viens un peu par ici
Cerveau pas assez lavé, cul pas assez torché
Et un peu par là que je t’arrange le portrait
Merde, colore-toi au goût du jour
Comme un caméléon binoclard et mal luné
Ça te plaît pas ?
Pas grave, dégage !
Sourde à certaines réalités
Faire couler et se laisser couler
Pour ne plus y penser
Mal au crâne
Tout va bien, grâce à Dieu, à ses saints
Et à un bon nombre de ses protégés
Ce mot n’a de sens pour ceux qui ne l’ont jamais usé
Ce ne sont que des maux,
Rien que des mots dont casse noisette se drape
Contre le froid transi du vide
Contre ………. (prière remplir les pointillés au gré de la fantaisie)
vivre,
Mourir,
Dire,
Crier aux murs
et cracher en rêvant les yeux ouverts
pour mieux ravaler
(sale fille, pas polie)
Et de marcher en rêvant,
De voler et d’espérer
Au risque de se ramasser
Par la suite
(et voilà, on l’a prévenu pourtant)
Sa route, casse noisette la trace,
En vacillant
Comme un pauvre type
Trop bourré
En songeant à des lendemains qui chantent tout en pouvant aussi déchanter,
A des orages éclairés par quelques sourires heureux
Aux futurs souvenirs à écrire,
Et vite oublier
Aux futurs univers à rencontrer,
(Monde parallèles, arrêter de se farcir les programmes à la télé
Trop dangereux pour la santé)
Aux futures conneries à inventer
Aux futures âmes à aimer
Et à laisser sur le bord de la route
Si ce n’est le contraire qui va se passer
Aux douceurs que l’on apprivoisera
Et aux moments intenses que l’on volera
Entre deux passages à vide.
Faire peau neuve
Quitte à déchirer
Et laminer celle-là.
Pas la peine de comprendre
Et l’esprit, vous torturer
Passez votre chemin.
Le saint d’Esprit (et le père, et le fils et toute la cohorte de tout bord) n’y trouveraient rien à redire.
Et la suite……………….
1 ripostes trèès percutantes:
tu fait couler mes larmes ya saktaaa
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