Et pendant tout ce temps, Cupidon se grattait les noisettes

Dommage de l’avoir retrouvé, Dommage qu’indifférent il ait été

Dommage qu’elle l’ait souhaité,

Dommage qu’il ne se l’ait pas, à lui, attachée

Dommage qu’il ne l’ait pas vu, elle, lui sourire,

Lui faire toutes sortes de grimaces

Et qu’il ne se soit pas laisser noyer De bons sentiments

gluants Bien dodus Tout rose bonbon

Dommage qu’elle ne l’ait jamais vu la penser,

Dommage qu’il ne l’ait pas de ses bras entourée

Qu’il ne lui ait jamais rien chanté,

En étant complètement bourré

Dommage qu’il ne l’ait jamais regretté

Dommage qu’elle n’ait pas senti l’odeur de sa peau

Et qu’il n’ait pas su de quel bois elle se chauffait

Dommage qu’il n’y ait pas eu de suite logique À cette belle matinée de ce mois printanier, ensoleillé

Dommage qu’il ne se soit pas perdu en elle

Dommage qu’il et elle, ne se soient jamais querellés, Pour mieux dans les bras de l’un et de l’autre (re)tomber

Dommage qu’il n’ait pas su apprécié ce qu’il a vu, Dommage qu’elle n’ait, de ce qu’il est, voulu

Dommage qu’il n’ait frôlé ses lèvres qu’un instant

Dommage qu’il ne sache pas les contours et les replis De son cœur,

ni qu'il ait mémorisé la géographie de son corps

et ses plus profondes pensées

Qu’il n’ait jamais rigolé De ses blagues douteuses, de ses doutes

Qu’il aurait pu affectueusement Apaiser tout en étant amusé De se farcir une pareille calamité

Qu’ils n’aient jamais fait les 4 cent coups

Dommage qu’il ait toujours fait semblant Devant la limpidité de certaines vérités

Dommage qu’elle ne soit jamais endormie à ses côtés

Dommage qu’il ait fait le con Quand il fallait peut être se barrer

Dommage qu’ils n’aient fait que se croiser toutes ces années

Dommage qu’ils n’aient aucun futur et encore moins un passé

Dommage qu’elle ne lui ait jamais demandé de rester

Dommage qu’ils aient constaté, cyniquement, leur incompatibilité

Dommage qu’ils n’aient aucun souvenir à chérir A rêver

Dommage qu’elle l’ait regardé s’en aller Un sourire narquois aux lèvres Les yeux dessillés

Dommage qu’ils n’aient jamais eu rien à se raconter

Dommage qu’il ait été le gardien de la mémoire, désabusé

Dommage qu’elle ait renoncé sans avoir jamais (dé)essayé

Dommage qu’il revienne parfois Pour mieux foutre le bordel

Pour mieux mettre les pieds dans le plat Pour se foutre le doigt dans l’œil Comme à chaque fois

Dommage qu’il n’ait jamais rien compris

Au mode d’emploi de la gonflable poupée

et qu'elle ait laissé faire, parce qu'elle s'était, à ce petit jeu, lassée

Y a de quoi rigoler

Dommage qu’il n’ait pas annoncé la couleur dès les primaires

Boulot bien fait

Que ce soit aussi absurde Quelconque Banal en fin de compte

Y a pas de quoi pavoiser

Dommage qu’il n’y ait pas eu de dégâts collatéraux

Et que le certificat de garantie soit périmé

une étreinte entre deux portes

voilà à quoi ça s'est résumé

Dommage que ces faits l’inspirent, elle, au point de vouloir les griffonner

Et que, lui, va

Comme d’habitude

Zapper.

Et pendant tout ce temps,ce morveux de Cupidon,

en manque d'inspiration, se les grattait.

6 ripostes trèès percutantes:

Anonyme 3 février 2008 à 22:26  

Dommage...S'il ne s'est pas rendu compte c'est qu'elle est casse noisettes ;)

Anonyme 4 février 2008 à 02:13  

Zaama 3andou des noisettes cupidon mta3k ? Ou hatta ken 3andou tal9ahom ackbar me les noisettes .n9oul tal9ahom au moins 9ad les prunes.C'est pour ça y 9oulou les brunes ne comptes pas pour des prunes .

Anonyme 4 février 2008 à 02:27  

en lisant ton post, le sentimetn quo'n peu avor, cé un sentiment de regret, gout amerture mouch parceque tu mentionn l mot dommag loinde la, car en genral si l'histoire est vraient fini on n'a pplus ce gout , mais la comme si si ta le sentmimetn que t'auri du faie un pas une chose, un truc, tu y crois encore qu cé possible , ce qui es tres probable , , comme tu dis rendre ca banale , en disant ce mots, j m'apercoiq que cé loin de ca complemnt, ca laissee des trace bil gdé, si tu veu mona vi, on peut pas vivre avec des regert ni n truc de ce gerne, si tu y pense vraiment fait un pas, et tant pis apres soi tu referme cette fefnte definitemnt sois tu la réouvre, mais pr de bon
e
dsl pr les fautes d'orhtogprahe, , je suis pas soul , :) mais jusTE QUE JE TEPA TROP VITE ? CE SOIOR DSL

Astussa 4 février 2008 à 11:26  

un gout d'inachevé peut être ou la consolation d'avoir évité le pire... :)

Anonyme 4 février 2008 à 16:55  

Dommage c'est le mot! je pense qu'il existe des moments ou il faut oser dire ce que l'on pense inexprimable juste pour ne pas en venir à dire dommage justement...remarque il se peut qu'on dise dommage après aussi mais on aura toujours la satisfaction d'avoir essayer...

Mariouma 5 février 2008 à 12:31  

@fatras
commentaire très percutant

@yabon
idem
merci j'y avais meme pas pensé
au moins je ne mourrai pas idiote

@hmayed
bof
pas grave pour les fots d'ortografs :)

@la fille qui ne manque pas d'air
les deux??!

@mazmazelle ombre
dommage blech fromage

Centre de tri

Compteur

La boîte à tralala

Quelques rêveurs de passage