Broussi ou chen3a au rouyaume de Lilliryamma

Petit rappel pour ceux qui ont raté le départ du train, ils n’ont qu’à le prendre en marche,

Le troubadour chargé de rapporter cette histoire s’étant débrouillé pour avoir un badge, put assister au plus grand broussi ou chen3a (tiré du dialecte lilliryammaéin, signifie audience royale équitable, tout ce qu’il a de plus transparent, public et conforme à toutes les conventions possibles et imaginables jamais entérinées par les NUNU) qu’eut jamais connu le royaume.

L’événement était d’une grande importance et exacerbait les passions. les Lilliryamméins ayant la réputation d’être grosses gueules, jamais prêts à courber l’échine et toujours prompts à contester et à protester, faisant preuve d’esprit critique acéré mais tout en évitant de le crier sur la voie publique, le royaume étant un modèle de paix, symbole d’un peuple uni, solidaire et dévoué à son souverain.

On se contestait jamais les directives du Roi, ni les dîmes assez lourdes, ni le manque flagrant d’emploi, ni les récoltes souvent désastreuses, ni le népotisme de certains, les petites irrégularités des finances survenant de plus en plus souvent mais on ne plaisantait pas avec les joutes de vood. C’était une question de principe, de vie et de mort même.


Tout le royaume se déplaça au grand palais royal, Maskarad. L’audience devant le Roi, Maître des cieux, des continents, des océans et de ce qu'il y a entre tout ça, etc, etc, fut en tout point exemplaire. Les accusés (qui ne savaient toujours pas de quoi on les accusait d’ailleurs, ils n’avaient fait que débattre d’un sujet extrêmement grave après tout) furent amenés devant sa majesté avec tout le respect qui leur était du quoique sales, les habits déchirés, quelques peu amochés, ayant perdu une dent par-ci, une touffe de cheveux par-là, la démarche incertaine comme après un passage à tabac ??!!!

A l’entré du roi, on joua l’hymne du royaume, objet de fierté des lilliryamméins, 3chibéni wassa3.

Le souverain avancé en âge, s’installa sur son trône qu’il n’était pas pressé de quitter malgré le fait que le prince héritier avait atteint sa majorité depuis fort longtemps et commençait à « yothfor fichib »( expression dialectale qui signifiait littéralement tresser la vieillesse). Le grand vizir, installé depuis longtemps dans sa fonction lui aussi et ayant servi le père de l’actuel souverain de par son aptitude à voir le vent tourner et à changer de veste quand il le fallait, s’empressa de présenter l’affaire à son Maître et veillait au bon déroulement de la séance.

_parlez mon peuple, parlez, exprimez-vous, apprenez moi vos doléances, je me ferai oreille attentive et main secourable si besoin, vous êtes le pilier, la force dynamique, le sol fertile et riche sur lequel repose ce royaume et vos tracas qui vous indisposent sont les miens !

Mon bonheur est d’améliorer votre sort, de construire l’avenir de ce pays, de promouvoir notre culture et nos tradition ancestrales tant enviées, d’assurer l’essor économique et l’avenir de vos enfants, de dorer le blason de notre royaume au-delà des terres et des mers, d’en faire un modèle de prospérité, de tolérance, de justice et de liberté etc, etc, etc (le discours officiel étant connu par son sa profondeur, sa consistance, promesse de lendemains qui chantent et promettant de s’éterniser, le troubadour et conteur de ces faits préféra abréger) blablabla blablabla blablabla blablabla blablabla et blablabla ainsi blablabla et donc blablabla, en fait blablabla, selon l blablablaba et alors blablabla blablabla…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….s’exclama s'exclama le Maître.

Les interpellés se regardèrent, quelques peu intimidés et éblouis par tant de magnificence, de magnanimité et paternalisme, commencèrent à chuchoter à se concerter quant à ce qu’ils allaient dire.

(Le troubadour prit quelques minutes sur son récit pour se remettre des fortes émotions qui l’ont submergé suite à ce discours et décida de poursuivre son récit après une courte page de réclame à la taverne du coin)

3 ripostes trèès percutantes:

Anonyme 17 janvier 2008 à 23:17  

asssezzz de suspense Mariouma, :p
tu joue avec nos nerfs la
haya 3addd
la suite de l'histoire pour fois compléte

ulyssen 18 janvier 2008 à 09:27  

j'aodre l'image des gaulois qui ce battent looool
et le resumé du discours du roi on a l'impression d'etre avec eux ... loooool
la suite mariouma !!!

البرباش 19 janvier 2008 à 19:36  

Abbabbab...
vraiment ya3tik ssa77a ya Mariouma, on attend le reste avec plaisir

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